La Fondation Lékédi Biodiversité a lancé 4 axes de travail afin de structurer ses actions. Ses axes sont en phases avec la démarche nationale du Gabon en matière de biodiversité, et le Parc de la Lékédi est un élément non négligeable pour séquestrer du CO2, ce qui participe à l’effort global de lutte contre le réchauffement climatique.

Axe 1 :

Sensibilisation du grand public à la biodiversité

Axe 2 :

Accueil des victimes du braconnage, principalement des primates

Axe 3 :

Réintroduction d’espèces menacées

Axe 4 :

Soutien et développement la recherche en matière de biodiversité

Axe 1 : Sensibilisation du grand public à la biodiversité

Le parc est un véritable outil pédagogique: il organise la sensibilisation d’une dizaine de classes  de Moanda chaque année.
Les employés et les sous-traitants de la Comilog se voient aussi invités parfois à des projections de films sur les chimpanzés, les gorilles ou les mandrills, accompagnées de discussions avec l’équipe du Parc.

Les touristes  sont sensibilisés à la protection de la Biodiversité durant la visite du Parc.

Axe 2 : Accueil des victimes du braconnage, principalement des primates

Il est réalisé par le Centre International de Recherche Médicale de Franceville (CIRMF) ou avec le dispositif de quarantaine interne pour l’accueil et permet un véritable suivi vétérinaire avant la réhabilitation et dans la mesure du possible la réintroduction en milieu naturel.

Axe 3 : Réintroduction d’espèces menacées

  • Lycaons, classé EN, espèce éteinte au Gabon : l’objectif est de faire venir une ou deux femelles sans implant du même zoo anglais de Howletts. L’accueil du premier groupe (depuis fin 2019) donne de bons résultats.
  • Cobe defassa, population décroissante à l’échelle mondiale, il reste peu d’individus au Gabon : accueil depuis la France et/ou la Hongrie, analyse de leur capacité d’adaptation avec survie aux parasites, virus locaux…

Axe 4 : Soutenir et développer la recherche en matière de biodiversité

Une publication scientifique sur le volet ornithologique avec mise à jour de cartes de répartition est à venir.
La poursuite de la contribution à l’alimentation de la base de données internationales : identification des espèces à partir de photos et de sons sur le site de partage:
https://www.inaturalist.org/projects/lekedi-park-biodiversity

Mandrillus : maintien du soutien au programme du CNRS (transmission des parasites, SIH…), vulgarisation des résultats des recherches (National Geographic, Paris Match).