Objectif n°1

  • Cible 4 : Extinction des espèces et interactions humaines

Objectif n°3

  • Cible 20 : Accroitre le renforcement des capacités et les coopérations nord-sud

Il s’agit du programme historique. Depuis une quinzaine d’années, le parc de la Lékédi, et maintenant la Fondation participe à la protection des grands singes. Avec l’accord du ministère des eaux et forêts le parc accueille des gorilles et des chimpanzés orphelins issus du trafic de viande de brousse. L’objectif est de les réhabiliter, mais également de sensibiliser les visiteurs à la protection de ces espèces intégralement protégées. Les orphelins deviennent des ambassadeurs de leurs espèces auprès des humains.

Une dizaine de Gorilles ont été réintroduits dans le Parc National des Plateaux Batékés depuis le début du programme. Deux Gorillons sont actuellement en cours de réhabilitation pour une réintroduction courant 2025.

En 2023, deux nouveaux Chimpanzés ont été accueillis.

Depuis 2017 le Parc de la Lékédi est membre accrédité du PASA, (Pan African Sancuary Alliance) qui regroupe l’essentiel des sanctuaires primates en Afrique. L’accréditation a été renouvelé en 2023.
https://pasa.org/

Dans la mesure du possible les orphelins récupérés seront placés dans des programmes de réintroduction en milieu naturel. Pour cela la Fondation travaille en étroite collaboration avec The Aspinall Fondation (TAF) qui gère le Programme de Protection des Gorilles (PPG).

  • Plusieurs Gorille ont été relâchés, vous pouvez suivre leur histoire sur le site de la Fondation :

https://www.aspinallfoundation.org/the-aspinall-foundation/working-around-the-world/congo-and-gabon/

Recueillir ou protéger les grands singes ne sert à rien si l’on ne protège pas la forêt équatoriale leur habitat naturel, c’est aussi l’un des axes de travail de la Fondation.

Pourquoi sauver les grands singes ?

« Se battre pour les grands singes, c’est se battre pour l’avenir de l’humanité », telle est la devise de l’institut de Jane Goodall. Nos plus proches cousins sont en train de s’éteindre. Avec eux c’est l’histoire de nos origines qui disparaît. Les sauver, c’est aussi préserver la biodiversité et garantir la protection de toutes les espèces végétales et animales, c’est à dire la richesse du vivant.

Pour permettre aux primates de continuer à vivre en liberté :

  • Ne participez pas au commerce de la viande de brousse en achetant ou consommant celle-ci.
  • Privilégiez les bois certifiés pour vos meubles.
  • N’achetez jamais, même par pitié un primate vivant, prévenez aussitôt les autorités et un organisme de protection de la nature.

L’inventaire des primates

L’inventaire en cours dans la réserve a montré une riche population de gorilles (20-30) mais aussi plusieurs groupes de chimpanzés avec environs une cinquantaine d’individus. Parmi les primates menacés le parc héberge aussi plus de 500 mandrills répartis en trois hardes : deux font partie des Mandrills dits habitués (50 et +200) et une des Mandrills sauvages (+300).

Outre les primates on notera la présence d’espèces rares et menacés, Pangolin géant, Chats Dorés, Panthères, faux Gavial et une multitude d’oiseaux (+150 espèces à ce jours).