Depuis 2012, le Parc la Lékédi accueille le projet Mandrillus piloté par le CNRS et soutenu par l’Institut des Sciences de l’Évolution de Montpellier. Son but est de répondre à des questions fondamentales en écologie évolutive, en anthropologie, en écologie alimentaire, en communication animale (etc.) mais aussi à des questions plus appliquées de conservation et d’épidémiologie. Ce projet est rendu possible grâce à un contexte unique au monde.
Parmi les différents groupes de mandrills (+ 300) qui évoluent en totale liberté dans le Parc, certains sont habitués à l’homme et permettent donc aux chercheurs de les approcher et de les observer dans leur quotidien.
Les questions centrales du projet concernent l’évolution de la socialité (sélection de parentèle, relations hôtes-parasites). Une équipe de chercheurs est logée au Parc de la Lékédi et collecte des données de long-terme quotidiennement ou ponctuellement (captures) permettant de répondre à diverses questions en écologie et en évolution.
En 2022, le projet a publié un article dans eLife sur la discrimination comportementale de la parenté chez les mandrills.
En 2024, il est prévu une vulgarisation des résultats des recherches pour une communication interne.